La pédophilie, crime contre nature

Mais à quoi est donc due la hausse dramatique des crimes pédophiles ? Et si c’était tout simplement en raison de l’éloignement de beaucoup de la nature ?

Existe-t-il aujourd’hui plus de pédophiles qu’hier ? L’actualité nous pousse à nous poser la question.L’Église catholique doit affronter presque quotidiennement de nouvelles révélations concernant ses ministres. C’était impensable autrefois. Et l’on en vient à se demander s’il en a toujours été ainsi… Après tout, que sont les ogres des contes d’autrefois sinon des pédophiles ? N’a-t-on pas toujours appris aux enfants à se méfier des adultes inconnus ? D’accord, mais les proportions du phénomène sont-elles changé ou est-ce leur médiatisation qui est plus grande ?
Incontestablement, un peu des deux… Il est évident, en effet, que l’actualité, ou plutôt ceux qui sont chargés d’en rendre compte s’intéressent bien plus qu’autrefois à ces horribles histoires. C’est vrai et c’est clairement un progrès tant il est vrai que taire de telles affaires pouvait, parfois, s’apparenter à de la complicité…
LE CRIME EST PLUS À L’AISE EN VILLE…
Pourtant, il semble bien aussi qu’avec un intérêt aussi fort, les médias n’auraient pas eu tant de sujets il y a, disons, un siècle…
Alors, oui, il y a plus de pédophiles aujourd’hui qu’autrefois et l’on en parle davantage. Ces deux vérités pourraient d’ailleurs bien être quelquefois interdépendantes puisqu’il est vrai aussi que le mauvais exemple est contagieux. De la pulsion à l’action, il peut n’y avoir qu’un court cheminement d’idée : ça existe, certains le font, je peux donc le faire aussi…
L’augmentation exponentielle de ces crimes a cependant bien d’autres explications possibles… Elles sont, presque toutes, liées à l’urbanisation des modes de vie… « J’aime les paysans, ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers », disait déjà Montesquieu dans ses “Pensées”.
Qui contesterait, en effet, que le crime est spécialement le vice sont plus à leur aise en ville, ou du moins, dans des mentalités urbaines, qu’à la campagne où l’on vit grâce à la nature et en symbiose avec elle ?
À la campagne, on connaît mieux aussi certaines évidences naturelles, trop souvent perverties en ville… « Les enfants flattent quelquefois les vieillards, mais ils ne les aiment pas », disait Jean-Jacques Rousseau dans son “Emile”… Il n’y a que dans un monde imaginé, virtuel, urbain pour tout dire, qu’on peut aller prétendre le contraire, ce que font systématiquement les pédophiles militants ! Car il existe des militants de la pédophilie ! L’Internet nous le démontre, hélas… Il faut dire que ces criminels qui militent ainsi pour la perversion des enfants ne sont que les héritiers d’autres qui l’exprimaient tout aussi librement dans les années soixante-dix et sans l’aide de la “toile”… Avant, pour beaucoup, de se reconvertir dans la bien-pensance…
UN POTAGER POUR CHACUN !
Qu’on ne s’y trompe pas toutefois… La ville, perverse presque par nature puisqu’elle éloigne de la nature, ne peut être tenue pour responsable que de l’augmentation des crimes de pédophilie. Elle ne les a pas inventés. On l’a dit : les “ogres” sont connus depuis toujours… C’est pourtant déjà un crime bien grand que de provoquer plus de crimes !
Que faire alors ? On ne peut demander à tous de s’installer à la campagne… Certes non, mais si chacun était astreint à vivre un minimum comme à la campagne ?
Allez, petit potager obligatoire pour tout le monde… Et l’on fait le point dans quelques années. Gageons que la pédophilie, comme bien d’autres perversions, aura alors sérieusement reculé !
Jean-Michel ROCHET

Paru dans l'Extension de Genève : http://www.lextension.com/